Il a besoin de temps pour réfléchir
Des plans sur la comète qu'il faut mûrir
Et même s’il vaut mieux prévenir que guérir
Jasez, jasez donc, il reste à gésir
Je sais, je sais, c’n’est pas sagement agir
Il a passé sa vie overbooké
Mais dans les rails du temps, il reste à quai
Dans la cuisine un vieux calendrier
On peut encore y lire la bonne année
Mille-neuf-cent-quatre-vingts, premier janvier
Il a toujours compté en francs
Six cinquante-cinq neuf-cent-cinquante-sept depuis quinze ans
Écu, euro, Maastricht pas l’temps
La République vient lui dire bonjour
Des impôts qu’il paiera un jour
Oui un beau jour, oui un beau jour
Mais bon, demain c’est très bien
Bien, il n’en fera rien
Rien, y’a toujours le temps
C’est tout c’que disent les gens
Vier, c’est une bonne année
Mars, il n’a plus sa place
Juin, demain c’est très bien
Oui, demain c’est très
Bientôt c’est l’temps qui le rattrapera
Mais la fille ne reviendra pas
Procrastination, abomination
Et sûrement piège à cons
Bientôt c’est l’temps qui le rattrapera
Mais la fille ne reviendra pas
Procrastination, vraie malédiction
Et sûrement piège à cons
T’as bien connu des années de bonheur
Mais tu n’m’en as jamais donné une heure
Tu sais, je n’suis qu’un bête observateur
Je suis ta vie seulement en amateur
J’ai été recalé au poste d’acteur
Tu n’as pas de responsabilités
Toi et lui vous aimez improviser
Mais si tu sens, qu’il commence à peser, comme un air d’horrible éternité,
Je t’attends, pour une certaine durée donnée
L’évincer tu peux l’faire demain
Si c’est pas d’main, l’mois prochain
Mais ma patience n’est pas sans fin
Comme ce bonhomme qui repousse tout
Tu s’ras bouffée par l’après-coup
Oui après coup, après coup
Mais bon, demain c’est très bien
Bien, tu n’en feras rien
Rien, t’as toujours le temps
C’est tout c’que disent les gens
Vier, ça n’va pas coller
Mars, ta paperasse s’amasse
Juin, demain c’est très bien
Oui, demain c’est très
Bientôt c’est l’temps qui te rattrapera
Mais moi je ne reviendrai pas
Procrastination, vraie malédiction
Et sûrement piège à cons
Bientôt c’est l’temps qui te rattrapera
Mais moi je ne reviendrai pas
Procrastination, abomination
Et sûrement piège à cons
Cent-quatre-vingt-dix-sept milliards d’années
Matière, antimatière désintégrées
Ni toi ni lui vous n’aurez abouti
Et quand l’univers aura refroidi
Vos regrets demeureront dans l’infini
C’est bien la condition humaine
Ignorer nos vies qui s’égrènent
Sacrifiées au nom de la flemme
Faut dire qu’c’est la fin d’cette chanson
Et je n’ai plus d’inspiration
D’inspiration, d’inspiration
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